Effet exclusif du système sympathique
certains organes sont exclusivement sous influence sympathique. C'est le cas :
de la glande médullosurrénale,
des glandes sudoripares
des muscles arrecteurs des poils.
En plus, les reins ainsi que les muscles lisses des vaisseaux sanguins sont quasi-exclusivement sous influence sympathique. Ce dernier exemple peut être intéressant à développer pour comprendre comment, par la mise en jeu exclusive du système sympathique, il est possible d'irriguer préférentiellement des organes au détriment d'autres territoires.
En situation basale, l'activité du système sympathique permet de maintenir en permanence un état de vasoconstriction de base appelé tonus vasomoteur.
En situation de stress, l'activité sympathique est accrue afin de lutter ou de fuir contre cette situation imposée.
Il est donc nécessaire d’accroître l'approvisionnement sanguin grâce à une vasodilatation dans les muscles striés squelettiques qui permettent ces réactions de lutte et à l'opposé, de diminuer le flux sanguin par vasoconstriction au niveau du système digestif qui n'est pas indispensable à la lutte.
Cette influence opposée du système sympathique sur un même type de cellule se fait chez l'homme grâce à la présence de récepteurs adrénergique différents sur les muscles lisses vasculaires selon les territoires.
Ainsi, au niveau des muscles lisses vasculaires des muscles striés squelettiques, les récepteurs sont de type β permettant la vasodilatation alors qu'au niveau du système digestif, les récepteurs des muscles lisses vasculaires sont de type α, provoquant la vasoconstriction.