Première étape, la transduction
Définition :
Le stimulus, par son action sur la zone sensible du récepteur sensorielle appelé site transducteur, crée une variation de potentiel dont le décours et l'amplitude dépendent du stimulus.
Cette variation de potentiel constitue le potentiel récepteur.
Cette conversion du stimulus en potentiel récepteur, appelée transduction, est liée à des modifications de la perméabilité de la membrane de la cellule réceptrice.
Si les mécanismes de transduction sont parfois directs, ils sont le plus souvent indirects et nécessitent l'intervention de récepteurs couplés aux protéines G. Ce potentiel récepteur a des caractéristiques similaires à celles des PPSE, c'est-à-dire que son amplitude est fonction de l'amplitude de la stimulation, qu'il se propage passivement et qu'il peut se sommer si la cellule réceptrice est stimulée plusieurs fois dans un court intervalle. | Exemples de mécanismes de transduction. A droite, une cellule gustative sensible au goût salé ; l'augmentation de sodium dans le milieu extracellulaire produit une entrée de sodium dans la cellule par les canaux sodiques créant ainsi le potentiel récepteur. A gauche, une cellule gustative sensible au goût sucré ; Suite à la fixation d'une molécule de sucre sur son récepteur membranaire, une cascade de réaction impliquant une protéine Gs provoque la fermeture de canaux potassique, empêchant le potassium de sortir, créant ainsi la dépolarisation de la cellule et donc le potentiel récepteur. N'est pas représentée sur ces figures la libération du neurotransmetteur provoquée par le potentiel récepteur par la cellule sensorielle. |
Enfin, nous verrons dans les points suivants que lors d'une stimulation maintenue, l'amplitude du potentiel récepteur peut diminuer en fonction du temps, traduisant le phénomène d'adaptation du récepteur sensoriel.