Les grands mathématiciens
Chapitre 1. Les récompenses en mathématiques
Chapitre 2. Les mathématiciens français
Chapitre 3. Les mathématiciens étrangers
Chapitre 4. Un tour d'Europe à 27
4.1. Introduction
4.2. L'europe des 27
4.3. Tour d'Europe contemporain
4.3.1. Allemagne
4.3.2. Autriche
4.3.3. Belgique
4.3.4. Bulgarie
4.3.5. Chypre
4.3.6. Danemark
4.3.7. Espagne
4.3.8. Estonie
4.3.9. Finlande
4.3.10. France
4.3.11. Grèce
4.3.12. Hongrie
4.3.13. Irlande
4.3.14. Italie
4.3.15. Lettonie
4.3.16. Lituanie
4.3.17. Luxembourg
4.3.18. Malte
4.3.19. Pays-Bas
4.3.20. Pologne
4.3.21. Portugal
4.3.22. République Tchèque
4.3.23. Roumanie
4.3.24. Royaume-Uni
4.3.25. Slovaquie
4.3.26. Slovénie
4.3.27. Suède
Chapitre 5. Pour en savoir plus ...
Chapitre 6. Testez vos connaissances !
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4.3.3. Belgique

Drapeau de la Belgique Armoiries de la Belgique

Pierre Henri Deligne (1944- )

Pierre Henri Deligne

Les travaux de Pierre Deligne s'inscrivent dans la lignée des grands mathématiciens du siècle dernier et en particulier de ceux d'André Weil et de Zariski.

Il apporta une solution à l'une des conjectures de Weil.

Son nom est lié à la théorie algébrique des nombres et à la géométrie algébrique.

  • Pierre Deligne est né le 3 octobre 1944 à Bruxelles. Il fait ses études secondaires puis sa licence en mathématiques à Bruxelles.
  • Entre 1964 et 1968, il fait ses études de doctorat à Paris sous la direction d'Alexandre Grothendieck, professeur à l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Bures-sur-Yvette en région parisienne, qui avait révolutionné la géométrie algébrique quelques années plus tôt.
  • Prodigieusement doué et précoce, grand travailleur, Deligne obtient son doctorat à 24 ans ! Il obtient tout de suite un poste de visiteur à l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques et il en devient un des professeurs permanents, à l'âge de 26 ans.
  • Trois ans plus tard, il résout la dernière "conjecture" de Weil, dont il avait déjà démontré en 1968 qu'elle impliquait la fameuse conjecture de Ramanujan avec une démonstration "courte, facile à suivre et tout à fait originale", selon le grand mathématicien français Jean-Pierre Serre. Ce travail lui vaut de recevoir la médaille Fields en 1974.
  • Il poursuit, en France puis à Princeton à partir de 1984, ses travaux sur des problèmes très importants des mathématiques : formes modulaires, représentations galoisiennes, programme de Langlands, théorie de Hodge ...

 

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