La discrimination temporelle met aussi en jeu la vitesse à laquelle le stimulus est réalisé.
Certains récepteurs présentant une période dynamique répondront différemment à un stimulus de même amplitude selon la vitesse à laquelle est réalisée la stimulation.
C'est le cas des récepteurs articulaires pour lesquels la fréquence des potentiels d'action est d'autant plus importante que le mouvement est réalisé rapidement.
Evolution de la fréquence des potentiels d'action du neurone afférent issu d'un récepteur phasique et tonique lors d'une stimulation de même amplitude à trois vitesses différentes. Notez la correspondance entre le pic de fréquence des PA et la vitesse de la stimulation.