Certains récepteurs vont répondre quasiment invariablement pendant toute la durée du stimulus. Dans ce cas, la fréquence des potentiels d'action dans l'afférence restera la même du début jusqu'à la fin de la stimulation; ces récepteurs sont appelés récepteurs toniques ou statiques (les chémorécepteurs situées au niveau de la carotide renseignant sur la composition en gaz du sang sont du type tonique). Les récepteurs toniques renseignent donc de l'amplitude du stimulus. Il existe cependant de nombreux récepteurs présentant le phénomène d'adaptation. Ce phénomène se traduit par une diminution de la fréquence des potentiels d'action dans l'afférence à mesure que la stimulation se prolonge, cette adaptation pouvant être plus ou moins rapide ; ces récepteurs sont qualifiés de phasiques ou dynamiques (les corpuscules de Pacini, mécanorécepteur sous cutanée sensibles aux vibrations de haute fréquence, aux pressions intenses ou aux étirements sont du type phasique à adaptation rapide). Les récepteurs à adaptation rapide ne renseigneront donc que des variations du stimulus en fonction du temps Enfin, certains récepteurs sensoriels présentent ces deux caractéristiques, à savoir qu'ils présentent une phase dynamique suivie d'une période tonique (les terminaisons primaires des mécanorécepteurs situés dans le muscle strié squelettique présentent ces caractéristiques)
| Evolution de la fréquence des potentiels d'action dans le neurone afférent lors d'une stimulation continue selon si le récepteur est de type tonique ou de type phasique. |