Introduction
Une activité motrice volontaire peut être définie comme étant un mouvement non stéréotypé et intentionnel. La motricité volontaire agit consciemment sur les muscles striés squelettiques en synergie avec les informations sensorielles. Les mouvements volontaires peuvent souvent être améliorés avec la pratique et certains d'entre eux peuvent devenir des mouvements automatiques.
Contrairement aux contrôles réflexes et automatiques, les mouvements volontaires nécessitent l'implication de nombreux centres nerveux supraspinaux qui, par leur action coordonnée, permettent la contraction et la relaxation harmonieuses de nombreux groupes musculaires.
Les mouvements volontaires peuvent être divisés en 3 phases :
la phase intentionnelle pendant laquelle le mouvement est préparé dans un but bien défini
la phase de planification et d'initiation du mouvement pendant laquelle la coordination des actions motrices des membres, du tronc et du regard est définie
la phase de réalisation mettant en jeu l'ensemble des voies nerveuses pyramidales, extrapyramidales et périphériques.
Les mécanismes d'intégration permettant le contrôle volontaire du mouvement sont excessivement complexes et bien que nos connaissances sur ces mécanismes soient en constante progression, de nombreux aspects restent encore aujourd'hui à découvrir. Cette partie du chapitre se limite uniquement à passer en revue les principales structures mises en jeu dans ce contrôle et à citer leur principal rôle.