Physiologie des systèmes intégrés, les principes et fonctions

Introduction

Ramasser un objet tombé par terre vous semble banal. Pourtant, cette tâche est d'une extrême complexité. Hormis les muscles striés squelettiques qui vont mouvoir le squelette pour créer le mouvement (voir chapitre consacré aux effecteurs musculaires), ce mouvement volontaire aussi banal qu'il puisse être ne pourra être réalisé correctement qu'en mettant en jeu de nombreux récepteurs sensoriels et centre nerveux permettant une intégration continue du geste afin que sa réalisation soit conforme avec ce que vous avez consciemment souhaité.

Ce chapitre est consacré à un exposé des mécanismes de régulation motrice en abordant tout d'abord les mécanismes réflexes suivi d'une présentation des mécanismes de contrôle des mouvements automatiques, pour terminer par une présentation des centres nerveux mis en jeu dans les mouvements volontaires. Notez que même si nous séparons actes moteurs volontaires et actes moteurs involontaires, la très grande majorité des mouvements volontaires réalisés consciemment vont mettre en jeu des contrôles moteurs réflexes dans lesquels la conscience n'intervient pas (si vous ne tombez pas en avant lorsque vous vous penchez pour ramasser un objet, c'est grâce à de nombreux réflexes moteurs dont vous n'avez pas conscience).

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