Physiologie des systèmes intégrés, les principes et fonctions

Introduction

L'activité mécanique du tube digestif est d'origine myogénique grâce à la présence, dans la paroi du tube digestif, de cellules ayant une activité électrique spontanée : les cellules interstitielles de Cajal. Selon la partie du tube digestif considérée, ces cellules sont soit regroupées (comme par exemple dans la grande courbure de l'estomac), soit dispersées (comme c'est le cas pour l'intestin grêle).

L'activité électrique naissant au niveau de ces cellules se propage par les jonctions communicantes des cellules musculaires lisses, permettant à ces dernières de se contracter (rappelons que le muscle lisse du tube digestif est un muscle unitaire). La fréquence de l'activité électrique de ces cellules détermine la fréquence des contractions qui varie en fonction de la partie du tube digestif. Au niveau de l'estomac, elle est de 2 à 3 contractions par minute contre 12 à 15 au niveau du duodénum, 8 à 10 au niveau de l'iléon et 4 à 5 au niveau du colon.

Nous verrons plus tard dans ce chapitre que l'activité contractile des cellules musculaires lisses du tube digestif est modulée par des influences nerveuses (système sympathique, parasympathique et entérique) mais aussi par des influences hormonales.

Entre les repas, quand le tube digestif est relativement vide, l'activité contractile du tube digestif se limite au complexe moteur migrant. Pendant et après les repas, les activités contractiles du tube digestif produisent 2 types de motilités : la segmentation et le péristaltisme.

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