Ces variations de potentiels peuvent être de deux types : Les ondes lentes de potentiel : dans ce cas, les variations spontanées de potentiel membranaire forment une onde sinusoïdale rapprochant ou éloignant sa valeur du seuil de dépolarisation. Pour que le seuil soit atteint et ainsi former des potentiels d'action, des facteurs extrinsèques au muscle lisse tels des facteurs locaux, hormonaux ou nerveux, devront agir en augmentant le niveau de base de ces ondes lentes. Les potentiels d'action naissant au niveau de ces cellules se propageront alors à l'ensemble des cellules du muscle lisse par les jonctions communicantes, déclenchant la contraction de celui-ci. Les potentiels pacemaker : dans ce cas, les cellules dites pacemaker présentent une dépolarisation lente qui atteindra le seuil et déclenchera alors le potentiel d'action. Celui-ci se propagera ensuite de cellules à cellules par les jonctions communicantes déclenchant la contraction du muscle.
| En haut : onde lente de potentiel sur laquelle se greffent des potentiels d'action dès que le seuil est atteint. En bas : potentiel pacemaker atteignant le seuil à intervalle régulier. |