Conclusion

On remarque aisément en analysant les courbes générées que la fréquence de l'allèle A varie de façon aléatoire, aucune des 10 répétitions effectuées ne donne le même résultat (fig. 3.81).

fig3.81 : exemple de simulation de la dérive génétique dans populus

Du coup, la fréquence d'un allèle à une génération quelconque ne peut être prévue en fonction de la fréquence à la génération précédente. Cette fréquence peut indifféremment :

  • stagner

  • augmenter

  • diminuer

L'ampleur de la variation quand elle se produit est également imprévisible.

Le résultat final est toujours, quelque soit l'expérience, la disparition d'un des deux allèles. La fréquence de l'allèle A atteint en effet :

  • soit 0 quand celui-ci est éliminé

  • soit 1 quand c'est l'allèle a qui est éliminé.

Ce résultat confirme l'appauvrissement de la diversité génétique dans les populations subissant une forte dérive.