Les nocicepteurs sont à l'origine du réflexe de flexion
Le réflexe de flexion est mis en jeu lors d'une stimulation douloureuse activant les nocicepteurs cutanés ou musculaires. Ces nocicepteurs sont en fait des terminaisons nerveuses libres. 3 types différents de nocicepteurs existent :
Les nocicepteurs mécaniques activés par des stimuli mécaniques intenses comme par exemple une piqûre ou un pincement
Les nocicepteurs thermiques activés par des températures élevées
Des nocicepteurs polymodaux activés par des stimuli mécaniques et thermiques intenses mais également par des stimuli chimiques algogènes
Les informations afférentes issues des nocicepteurs sont véhiculées jusqu'à la moelle épinière par des fibres nerveuses faiblement myélinisées de type Aδ ou par des fibres nerveuses amyéliniques de type C. Ces fibres nerveuses ayant une vitesse de conduction faible (30m/s au maximum) par rapport aux afférences Ia, Ib et II issues des fuseaux neuromusculaires et des organes tendineux de golgi (entre 30 et 120m/s)[1], le réflexe de flexion sera, en partie pour cette raison, plus lent que le réflexe myotatique et myotatique inverse.