Méthodologie

Règles générales

Je n'apprends bien que ce que je comprends vraiment.

Vous avez 100 fois entendu que l'on n'apprend bien que ce que l'on a compris. Mais que signifie comprendre, à part prendre avec soi ?

Distinguer, identifier

« J'apprends, mais je confonds les éléments, les chiffres, les dates ».

Vous avez sans doute déjà connu cette situation : vous arrivez dans une soirée, on vous présente 10 personnes et au bout de 10 mn tous les noms –sauf 3 - vous ont échappé. Il faudra que vous ayez discuté longuement, ou passé un moment vraiment agréable avec certaines de ces personnes pour vous rappeler leur prénom –éventuellement. Vous aviez une masse, une forêt de visages et de noms et elle a cédé la place à un jardin à la française où chaque individu a sa petite étiquette, et vous paraît ainsi différent des autres.

Il en va de même quand vous abordez un cours que vous ne maîtrisez pas, vous confondez les éléments tant que chacun d'entre eux ne vous apparaîtra pas avec ses spécificités, son caractère. A vous de « dévisager » ces éléments jusqu'à vous ne puissiez plus les confondre, jouez avec eux, opposez-les, analysez-les pour reconnaître leur identité propre, éventuellement passez par une langue étrangère pour le vocabulaire, si cela permet de mieux les séparer. Même des vrais jumeaux sont distinguables par leurs proches : vous n'avez donc aucune excuse possible.

Distinguer/identifier
Distinguer/identifier

Arrêter d'apprendre ce que l'on sait déjà

Lors de nos révisions, nous avons tendance à relire des points que nous maîtrisons –logique, cela nous rassure de voir que nous savons– et à passer du coup moins de temps sur ce que nous ne nous rappelons pas.

→ Révisez ce que vous ignorez, non ce que vous savez déjà.

Pour cela le matériel de révision doit être modulaire, de sorte à sortir les éléments que l'on connaît pour se concentrer sur ceux qui posent problèmes.

Ne pas apprendre ce que l'on sait

S'appuyer sur ce que l'on sait

Nous n'apprenons pas à partir de rien : nous ramenons l'inconnu au connu. Ceci pose problème dans nos interactions –voir « ces encombrants fantômes »- l'apprentissage –voir « la dissonance cognitive », mais constitue également une aide pour retenir des éléments nouveaux. A nous de lier ce qui est nouveau à nos expériences antérieures.

Les dates vous posent problème ?: si elles font partie de la période récente, reliez-les à des éléments de votre histoire familiale et visualisez –les de façon conjointe.

Le palais/ théâtre de mémoire consiste à se représenter un lieu que l'on connaît bien et à placer à différents endroits –la porte d'entrée, le couloir, la première pièce à gauche, puis à droite- des éléments de connaissance. C'est ainsi que les orateurs antiques mémorisaient leur discours.

Notre mémoire immédiate retient facilement jusqu'à 7 éléments : autant que faire se peut, limitez les éléments à retenir pour chaque point à ce nombre, quitte à multiplier les sous-chapitres à apprendre.

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