Physiologie des systèmes intégrés, les principes et fonctions

Volume sanguin et répartition du sang entre territoires artériel et veineux

Si la PAM[1] est essentiellement liée au débit cardiaque et à l'état de vasoconstriction des artérioles, les variations du volume sanguin vont également avoir une répercussion sur la PAM[1]. En effet, le sang circulant dans un système clos, toute augmentation du volume sanguin entraînera une augmentation de la PAM[1].

Ce phénomène est obtenu au cours de la journée lors de l'ingestion de liquide mais est très vite régulé par des mécanismes homéostatiques faisant intervenir les reins qui excréteront l'excès d'eau dans l'urine.

La baisse de volume par déshydratation ou hémorragie fait intervenir des mécanismes homéostatiques beaucoup plus complexes dans lesquels les reins mais aussi d'autres organes interviendront.

Quoi qu'il en soit, les reins étant incapable de ramener l'eau perdue, la seule possibilité de compenser cette perte est de boire ou de recevoir une perfusion intraveineuse.

Remarque

Ces mécanismes d'intégrations seront détaillés dans un chapitre consacré à la régulation de la pression artérielle.

Enfin, la contraction des muscles lisses entourant les veines influence également la PAM[1]. Sous l'effet du système sympathique activé lors d'une baisse de PAM[1], ces muscles lisses se contractent, réduisant le calibre des veines qui poussent alors le sang vers le cœur.

Le retour veineux étant amélioré, le volume d'éjection systolique est alors augmenté (voir loi de Frank-Starling), augmentant la PAM[1]. De plus, puisque les veines représentent un véritable réservoir sanguin, la veinoconstriction permet également de diminuer la capacité veineuse en redistribuant le sang dans le réseau artériel.

  1. PAM : Pression artérielle moyenne

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