La pression artérielle varie au rythme des contractions cardiaques
La pression artérielle dans la circulation systémique évolue entre une valeur haute d'environ 120 mmHg et une valeur basse aux alentours de 80mmHg. La valeur haute correspondant à la pression artérielle systolique pendant la systole ventriculaire.
Pendant cette phase, l'intégralité du volume d'éjection systolique parcourt les artères et entre dans les artérioles alors que seulement un tiers de ce volume en sort. Les deux tiers restants seront propulsés dans le réseau artériolaire pendant la diastole grâce à la restitution de l'énergie élastique que les artères ont stockées pendant la phase de systole.
Ainsi, bien que la pression dans le ventricule gauche soit proche de 0mmHg pendant la diastole, la pression artérielle diastolique reste relativement élevée (environ 80mmHg) car une nouvelle contraction cardiaque à lieu avant que les artères ne se vident complètement.
Comme les artères présentent très peu de résistance à l'écoulement, ces valeurs de pression artérielle restent constantes dans tous les segments artériels. Par contre, c'est au niveau des artérioles que la pression diminue du fait qu'elles offrent une forte résistance à l'écoulement et à leur sortie, les fluctuations entre pressions systolique et diastolique disparaissent, transformant débit et pression pulsatiles en débit stable et uniforme.
À la sortie des capillaires, la pression veineuse continue à chuter pour atteindre une valeur proche de 0mmHg au niveau du l'oreillette droite.