La phase céphalique
Qui n'a jamais salivé devant un bon plat ou en sentant une bonne odeur sortir de la cuisine. Ces effets de la vue, de l'odeur ou même de la pensée d'un bon repas déclenchent des réflexes constituant la phase céphalique de la digestion.
Ces stimuli (vue, odeur et pensée) ainsi que la présence de nourriture dans la bouche activent une région du tronc cérébral qui, après intégration, active les efférences parasympathiques (nerfs crâniens VII et IX) vers les glandes salivaires. En réponse, les glandes salivaires augmentent leur production de salive aqueuse et riche en enzymes.
Durant cette même phase, l'estomac se prépare déjà à recevoir les aliments et à les digérer. En effet, comme pour la production de salive, la vue, l'odeur, la pensée ainsi que la présence de nourriture dans la bouche provoquent, après intégration des informations dans le système nerveux central, l'activation des efférences du nerf vague se rendant à l'estomac. La libération d'acétylcholine par cette voie parasympathique stimule :
Les cellules pariétales qui vont alors augmenter leur sécrétion d'acide gastrique
Les cellules G libérant la gastrine, cette hormone ayant elle-même un effet stimulateur des cellules pariétales.
Les cellules principales augmentant la sécrétion de pepsinogène
Enfin, la déglutition provoque également un réflexe aboutissant à un relâchement des muscles lisses du fundus et du corps de l'estomac, facilitant ainsi son remplissage