La découverte de la photosynthèse

La capacité des organismes photosynthétiques à produire de l'oxygène a été mise en évidence pour la première fois par le chimiste anglais Joseph PRIESTLEY (Fig. 7A), un des découvreurs du dioxygène. Pour arriver à cette conclusion, PRIESTLEY réalise l'expérience suivante entre 1771 et 1777. Lorsqu'il allume une bougie dans un espace clos (cloche de verre), la bougie finit par s'éteindre. Lorsqu'une souris est introduite dans cet espace clos, elle décède rapidement. Lorsque que l'expérience est répétée avec une plante de menthe, PRIESTLEY constate que la plante ne meurt pas avant plusieurs semaines. A l'issue de cette période, lorsqu'une souris vivante est introduite dans l'espace clos, elle ne meurt pas et une bougie allumée ne s'éteint pas immédiatement. Nous savons maintenant que la bougie a consommé le dioxygène de l'air sous la cloche et que donc les plantes sont capables de régénérer le dioxygène.

Les résultats obtenus par PRIESTLEY ont été confirmés et précisés par les travaux du scientifique hollandais Jan INGENHOUSZ (1779) (Fig. 7B). Ce dernier répète les expériences de PRIESTLEY et démontre que les plantes respirent. De plus il montre que la quantité de dioxygène produit à la lumière est plus importante que la quantité de dioxyde de carbone rejeté à l'obscurité, démontrant ainsi qu'une partie de la masse de plantes provient de l'air. C'est Jean SENEBIER (Fig. 7C) qui démontra que toutes découvertes sont liées aux parties vertes.

Fig.7 : Galerie de portraits des pionniers dans l'étude de la photosynthèse.Informations[1]

A. Joseph PRIESTLEY par Ellen SHARPLES (1794).

B. Jan INGENHOUSZ (auteur inconnu)

C. Jean SENEBIER

D. Pierre Joseph PELLETIER par NE MAURIN

E. Joseph Bienaimé CAVENTOU

F. Thedodor Wilhelm ENGELMANN