Les variables dans le calcul
Pour faciliter la lisibilité de ces formules logiques, on peut exprimer une requête en définissant précisément la forme du n-uplet (nommé res dans la suite du document) en lui affectant les variables libres que l'on cherche à obtenir, ce qui est implicite dans l'expression précédente :
{ res(s,h) | ∃t,r;(Film (t,r,“Humphrey Bogart”) ∧Séance (t,s,h)}
L'intérêt de ce procédé est qu'on peut ensuite réutiliser les n-uplets résultats exactement comme s'il s'agissait d'une relation. C'est ce qu'on appelle le mécanisme des vues. Une vue est une relation, qui au lieu d'être stockée dans la base de données, est définie intentionnellement. Un utilisateur de la base de données peut l'utiliser comme n'importe quelle autre relation.
Ce langage, le calcul relationnel, que nous présentons dans la deuxième séquence de cette formation, permet d'exprimer des questions dans une syntaxe qui évite les ambiguïtés de nos langues naturelles. Si elles pouvaient aimer, les machines aimeraient la simplicité et la précision du calcul relationnel.