Déterminants de la fréquence cardiaque
En situation anormale tel un affaiblissement du cœur provoquant une baisse du VES, la fréquence cardiaque doit augmenter afin de maintenir le débit cardiaque. De la même manière, lors des situations particulières tel un exercice physique, la fréquence cardiaque augmente la pente de la dépolarisation lente des cellules du noeud sinusal, leur permettant d'atteindre le seuil de dépolarisation plus rapidement et par conséquent, d'augmenter la fréquence cardiaque ; cette effet est appelé effet chronotrope positive. A l'opposé, le parasympathique via le nerf Vague, par action de l'écétylcholine, ralentit le rythme cardiaque (effet chronotrope négatif).... Les modifications de la fréquence cardiaque sont liées principalement à des mécanismes nerveux. Le nerf sympathique cardiaque par action de la noradrénaline, augmente la pente de la dépolarisation lente des cellules du nœud sinusal, leur permettant d'atteindre le seuil de dépolarisation plus rapidement et par conséquent, d'augmenter la fréquence cardiaque. Cette action est aussi obtenue par action de l'adrénaline libérée par la glande médullosurrénale lors de l'activation du système sympathique. À l'opposé, le parasympathique via le nerf Vague, par action de l'acétylcholine, ralentit le rythme cardiaque (FIGURE 11). Au repos, système sympathique et système parasympathique agissent en permanence sur les cellules de nœud sinusal mais l'influence prédominante est celle exercé par le nerf Vague : on parle alors de frein vagal. |  Influence du système nerveux autonome sur la période des potentiels d'action d'une cellule du nœud sinusal (illustration F. Canon). |
