Les informations afférentes atteignent directement le RVLM
Contrairement au baroréflexe, le chémoréflexe ne met pas en jeu le NTS[1]. En effet, les informations afférentes issues des chémorécepteurs stimulent directement le RVLM[2]. Le système parasympathique n'est donc pas impliqué dans ce réflexe pour lequel seul le système sympathique est stimulé.
Ainsi, en cas d'augmentation de la pression partielle en dioxyde de carbone ou en cas de diminution de celle de l'oxygène, la stimulation sympathique provoque un renforcement de l'effet chronotrope et inotrope positif du sympathique cardiaque ainsi qu'une augmentation de la contraction des muscles lisses artériolaires provoquant une vasoconstriction.
L'ensemble de ces réponses conduit à une augmentation de pression artérielle afin de palier ces modifications de gaz du sang.