Le baroréflexe permet de maintenir la pression artérielle à court terme
Remarque :
Bien que le baroréflexe soit très sensible aux variations de la pression artérielle permettant de réguler avec précision cette variable physiologique, il ne peut agir sur le long terme dans la mesure où le point de réglage de ce réflexe est réajusté après un court instant, comme cela est le cas lors d'un exercice physique
Lors d'une augmentation de la pression artérielle dans l'aorte et les carotides, l'information issue des barorécepteurs atteignant le NTS est augmentée, aboutissant à une stimulation du noyau ambigu et donc à une activation du nerf Vague parasympathique. Les conséquences d'une telle activation est un renforcement de l'effet chronotrope négatif vagal sur le cœur[1]. D'autre part, l'augmentation de l'activité du NTS provoque une diminution de l'activation du système sympathique par le RVLM[2].
En conséquence, les effets chronotrope et inotrope positifs du sympathique cardiaque sont atténués, la stimulation de la glande médullosurrénale est réduite, et la contraction des muscles lisses artériolaires diminue provoquant une vasodilatation[3].
L'ensemble de ces réponses induites par l'activation parasympathique et la diminution de l'activité sympathique permet de ramener la pression artérielle vers sa valeur d'avant perturbation (voir figure ci-dessous).
Bien entendu, si la pression artérielle diminue comme par exemple lors de l'hypotension orthostatique liée au passage de la position allongée à la position debout, les mécanismes inverses se produisent.