3.2.9 - Populations artificielles et populations naturelles
Les populations domestiques
les populations domestiques, appelées souches, variétés, races, lignées, présentent peu de polymorphisme interne mais se différencient beaucoup les unes des autres. Voici quelques exemples :
les pigeons, l'un des modèles d'étude utilisés par Darwin pour élaborer sa théorie (fig. 3.52)
les chiens (fig. 3.53)
les vaches (fig. 3. 54)
les plantes cultivées (fig. 3.55)
populations naturelles
La diversité des populations domestiques découle très généralement des formes sauvages de l'espèce. Il n'y a donc pas de différences majeures dans la nature du polymorphisme. Cependant, la structuration des populations naturelles en isolats facilement distinguables n'est pas l'organisation la plus fréquente. Sauf circonstances particulières, les populations sont génétiquement hétérogènes, de nombreux caractères existent sous différentes formes. Il n'est pas utile de comparer des populations pour mettre en évidence le polymorphisme, la comparaison d'individus de la même population y suffit.
Chez l'Homme, la notion de races a été totalement abandonnée. En effet si on compare les trois groupes majeurs habituellement distingués, outre qu'il est très subjectif d'en déterminer les limites, on ne trouve que moins de 9% du polymorphisme total de l'espèce. Plus de 91% de ce polymorphisme est interne aux différents groupes. Autrement dit, il peut y avoir beaucoup plus de ressemblances génétiques entre une personne noire et une personne blanche qu'entre deux personnes blanches.