Diabète sucré type I et II
On distingue deux types de diabète sucré :
Type I : qui est une conséquence de la destruction (souvent auto-immune) des îlots de Langerhans et qui se manifeste dès la tendre enfance. Caractérisé par une sécrétion très faible d'insuline, une hyperglycémie, une glycosurie, une forte diurèse et une déviation du métabolisme énergétique vers les lipides. La maladie est traitée par administration d'insuline (par plusieurs piqûres journalières), un régime alimentaire adapté et de l‘exercice physique.
Type II : fortement associé à l'embonpoint chez l'adulte, et qui survient aux environs de 50 ans. Il est dû au phénomène d'insulino résistance : l'insuline est sécrétée à un taux quasi normal mais incapable de mobiliser le transporteur GLUT-4 et de favoriser la synthèse de glycogène (défaut dans la signalisation en aval du récepteur de l'insuline). Le traitement impose un régime alimentaire réalisant un apport de glucose modéré et régulier.
Le diabète sucré présente aussi d'autres symptômes graves tels que neuropathie (perte de sensibilité surtout dans les extrémités), rétinopathie (destruction de la rétine dans l'œil) et artérite des extrémités qui peut entraîner des infections sous-cutanées, des ulcères et la gangrène. Il entraîne aussi des désordres cardiovasculaires tels que l'hypertension et athérosclérose. Ces symptômes ne peuvent pas être uniquement attribués à l'hypo- ou l'hyperglycémie (pour plus d'information consultez les sites American Diabetes Association.