Mettez en place des stratégies gagnantes
Organisez votre travail. Cela signifie accepter de limiter sa liberté, ou plutôt comprendre que vous allez utiliser votre liberté pour réussir et donc, pendant quelques mois, renoncer à agir sur un coup de tête, à l'instinct, mais selon un –ou plusieurs– plans prédéterminés à l'avance. N'oubliez jamais, pendant toutes ces semaines, que l'unique personne qui vous aura ainsi entravé(e) , enchaîné(e) à une table de travail n'est pas un atroce tortionnaire fonctionnaire –un prof en somme– mais une personne ambitieuse pour vous et qui vous veut du bien : VOUS-MÊME.
Comblez vos lacunes. Cela signifie reconnaître que l'on a des progrès à faire, des blocages à surmonter, des entêtements à vaincre : cela suppose de l'humilité et de la pugnacité. Votre pire ennemi ici, c'est vous-même. Votre moi, non pas paresseux, mais craintif, qui préfère un statu quo, même désagréable, auquel il est habitué, plutôt que le saut terrifiant dans les abysses de l'inconnu.
Acceptez de réfléchir/ de vous transformer/ de souffrir, c'est-à-dire de sortir de votre zone de confort, des schémas de pensée habituels.
Vous devez apprendre à vous connaître et agir en conséquence.
Les rythmes biologiques différents selon les individus et pour même un même individu selon l'âge. Malheureusement vos cours n'en tiennent le plus souvent pas compte, pour le temps qu'il vous reste en revanche à vous de jouer.
Quand êtes-vous le plus productif ? –réservez ce temps aux exercices.
Quand êtes-vous le plus sagace ? –découvrir une nouvelle leçon, résoudre un problème de compréhension.
Quand avez-vous une attention flottante ? –micro-révisions de 5 minutes, voire activités sans lien avec le travail intellectuel.
Prenez un temps par semaine pour faire le point, voir en quoi vous avez suivi votre programme et vous en féliciter et à quelles occasions cela ne s'est pas produit non pour vous fustiger –« fainéant ! »– ou vous justifier –« oui, mais là c'est parce que... »– mais pour analyser ce qui, en terme d'organisation n'est pas efficace pour vous, afin de trouver une autre façon de faire.
Simulation : Faire le point
Première étape : mes atouts !
Demandez-vous, avec un crayon et un papier :
En quoi suis-je bon(ne)/ excellent(e) ? Qu'est-ce que je réussis ?
Donnez-vous 15 minutes pour trouver au moins 3 éléments.
La question porte sur tous les domaines d'activités, non les seules études.
matières bien sûr et de la façon la plus précise possible.
activités (vie quotidienne)
Donnez un exemple précis de ces réussites.
Demandez-vous ensuite pourquoi vous réussissez cela -probablement parce que cela vous intéresse, mais précisément d'où vient cet intérêt ? L'idée est que vous compreniez ce qui est susceptible de le faire naître (10 min).
Une fois ceci fait, analysez les résultats (20 min) :
Quelles sont les qualités que j'y déploie (au moins 3 par matière ou activité) ?
Quelles sont les facilités dont je fais preuve ?
Lesquels de mes défauts est-ce que j'arrive à maîtriser dans cette pratique ?
En quoi ces qualités sont-elles susceptibles de m'aider pour mes études ?
Deuxième étape : de quoi dois-je me méfier ?
Qu'est-ce qui m'a posé problème dans mes études jusqu'ici ?
Donnez-vous 20 minutes pour trouver au moins 3 réponses.
Pourquoi ?
Certaines qualités me manquaient-elles et si oui lesquelles ?
Est-ce toujours le cas ? Si oui par quoi puis-je les compenser ?
Méthode : A quoi sert cet exercice ?
Si je vous demande de vous concentrer d'abord sur ce que vous réussissez, c'est pour que vous preniez le temps de réfléchir à vous-mêmes et de vous dépeindre en termes positifs. C'est souvent un exercice difficile parce que notre société nous poussant à nous améliorer, nous sommes habitués à noter nos défauts, nos manques, plutôt que de souligner nos qualité. Pourtant ce sont ces points forts sur lesquels nous devons nous appuyer si nous voulons évoluer. Il est donc nécessaire de prendre le temps d'élaborer cette image positive de vous. Comme dans toute argumentation, les exemples sont là pour vous convaincre. Quand, en cours d'année, vous aurez des moments de doute, reportez-vous à cette image pour y puiser des forces.
