Travaux pratiques : interférences

Cohérence spatiale

  • L'expérience des fentes d'Young est simulée. La modélisation utilise la superposition de deux ondes cohérentes considérées comme planes. La cohérence provient du fait qu'elles sont issues d'une même source. Chaque onde passe par une fente secondaire. Le plan de ces fentes secondaires est très éloigné de l'écran d'observation. Ainsi la portion de surface d'onde, cylindrique, peut-être considérée comme plane dans un espace restreint sur l'écran. La différence de phase entre les deux ondes atteignant le point M de l'écran ne dépend que de la longueur du trajet optique. C'est un terme géométrique indépendant du temps.

  • Lorsque la largeur B de la fente source, éclairée par une lampe spectrale, augmente, elle est alors constituée de sources incohérentes, considérée comme une succession de fentes fines qui produisent chacune leur propre système de franges. Selon la " cohérence spatiale " de ces systèmes de franges, on observera un système de franges global plus ou moins brouillé.

  • Du fait qu'il n'est pas tenu compte d'une longueur de cohérence temporelle (autre travail pratique) toutes les franges brillantes ont la même intensité. C'est plutôt le contraste entre les franges brillantes et sombres qui traduit expérimentalement la notion de cohérence spatiale. Ce contraste dépend de la largeur de la fente source. Un coefficient de contraste visuel (formulé par Michelson) est ainsi défini en fonction de l'intensité maximale d'un frange brillante (IMax) et l'intensité mimimale de la frange sombre voisine (Imin) sous la forme :

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