5.4 – La transition blastuléenne
Au début du clivage, les rythmes mitotiques sont rapides. Cette rapidité est due à un raccourcissement des cycles mitotiques. Les cycles mitotiques sont réduits aux phases M (mitoses) et S (synthèse d'ADN ou réplication). L'activité réplicative dominante et l'absence des phases G1 et G2 interphasiques entraîne l'absence ou tout du moins la rareté de transcription du génome. Il faut attendre le 12éme cycle mitotique (environ 4096 cellules), pour voir apparaître les phases G1 et G2 et de nouvelles transcriptions (Fig.99).
On explique le redémarrage de la transcription de la façon suivante :
Le cytoplasme contient une quantité fixe de répresseurs de la transcription. A mesure que le clivage progresse, la quantité d'ADN augmente mais pas celle du cytoplasme. Par conséquent, le taux de répresseur restant constant, en fait il diminue relativement à la quantité d'ADN qui augmente. Ainsi, le taux de répresseur devient insuffisant pour réprimer la transcription (Fig.100).