Partie 3 : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique et évolution

Introduction

Toutes les cellules d'un même organisme possèdent la même information génétique. Cependant, leurs phénotypes moléculaires peuvent être différents. Par exemple, les hématies contiennent de l'hémoglobine alors que les cellules béta des îlots de Langerhans produisent de l'insuline. En fait, les cellules spécialisées n'expriment qu'une partie de leur génome seulement. Toutes les cellules n'expriment pas les mêmes gènes.

D'autre part, l'expression d'un gène peut varier au cours de la vie de l'organisme et est donc régulée à la fois au cours du temps et dans l'espace (dépendant des cellules).

En 1960, François Jacob et Jacques Monod, biologistes à l'institut Pasteur, émettent l'hypothèse qu'il existe un intermédiaire chimique qui transporte l'information génétique du noyau vers le cytoplasme, où sont produites les protéines. En prenant en compte un certain nombre de résultats expérimentaux déjà établis, ils proposent que cette molécule soit un ARN, qu'ils baptisent ARN messager (ARNm).

Leur hypothèse est vérifiée un an plus tard et ils obtiennent le prix Nobel en 1965 avec André Lwoff pour avoir décrit le mécanisme permettant l'expression de l'information génétique qui fait intervenir 2 étapes : la transcription et la traduction.

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