3) Les récepteurs couplés à une enzyme “intrinsèque”

Leur segment cytoplasmique contient un domaine kinasique qui appartient soit à la classe des sérine/thréonine kinases (récepteur sérine/thréonine kinase) soit à la classe des tyrosine kinases (récepteur tyrosine kinase (RTK)). Ils forment des dimères après fixation du ligand (à l'exception du récepteur de l'insuline qui est déjà dimérisé) et subissent, sauf pour le récepteur d'EGF, une transphosphorylation qui révèle leur activité kinasique (qui rend le domaine catalytique « compétent »). Cette activation est à l'origine de nombreuses autres phosphorylations du segment intracellulaire du récepteur, ce qui entraîne la liaison de plusieurs molécules effectrices et forme ainsi le complexe récepteur de signalisation (”receptor signalling complex”). Leurs ligands appartiennent pour la plupart à la famille des facteurs de croissance, tels que EGF, FGF, Insuline, ou encore M-CSF (voir figure 31).

Figure 31. Les récepteurs de facteurs de croissance Informations[1]

Remarque

Le récepteur du peptide atrial natriurétique (ANF et ANP) représente un cas particulier de cette classe ; il s'agit de la guanylyl cyclase membranaire (responsable de la production de second messager GMPc).