Correction D- Questions à réponse courte
1- La phase photochimique de la photosynthèse se déroule dans la membrane des thylakoïdes ; grâce à la collecte de photons par les pigments photosynthétiques une chaîne d'oxydoréduction permet :
l'oxydation de l'eau et la production d'O2.
la production de composés intermédiaires réduits RH2
la synthèse d'ATP
On parle de couplage photo-chimique
La phase chimique de la photosynthèse se déroule dans le stroma ; elle permet l'incorporation et la réduction du CO2 pour la synthèse de matière organique. Elle nécessite un accepteur de CO2 (le ribulose 1,5 bis phosphate), de l'ATP et des composés réduits RH2.
Cette phase ne nécessite pas directement la présence de lumière mais elle utilise les produits formés lors de la phase photochimique : RH2 et ATP.
Pour cette raison, on dit que les 2 phases de la photosynthèse sont couplées.
2- La respiration comporte plusieurs réactions chimiques catalysées par des enzymes.
Au cours de ces réactions la matière carbonée est minéralisée sous forme de CO2.
Première étape dans le cytoplasme : l'oxydation du glucose en pyruvate (la glycolyse) qui s'accompagne de la production de composés réduits R'H2 proche de ceux produits au cours de la photosynthèse.
L'énergie libérée au cours de cette réaction permet la synthèse de 2 molécules d'ATP par molécule de glucose oxydé.
Deuxième étape dans la matrice des mitochondries : série de décarboxylations oxydatives à partir du pyruvate qui s'accompagne de la production de composés réduits R'H2 .
L'énergie libérée au cours de cette réaction permet la synthèse de 2 molécules d'ATP.
Troisième étape dans les crêtes de la membrane interne des mitochondries :
Oxydation par le dioxygène des composés réduits R'H2 produits dans les 2 étapes précédentes.
L'énergie libérée au cours de cette réaction permet la synthèse de 32 molécules d'ATP.
3A- Avoir une vie fixée et résister aux climats défavorables et/ou aux variations saisonnières
- Résister au froid (au gel), passer la mauvaise saison :
perdre ses feuilles, organes sensibles au gel: arbres à feuilles caduques (pommier, cerisier).
produire des bourgeons protégés par des écailles protectrices (lilas, poirier, marronnier, vigne).
vivre au ralenti, plus de photosynthèse (plus de feuilles, enzymes inhibées par le froid); passer l'hiver à l'état de graines résistantes au froid car déshydratées.
- Résister au manque d'eau (l'été, sous les climats arides) : la chaleur entraîne le manque d'eau :
éviter la transpiration pour réduire la perte d'eau, en réduisant la surface foliaire.
- La plante fixée peut perdre ses feuilles si l'été est trop chaud (rosier, noisetier, poirier) - Les feuilles de l'oyat des dunes s'enroulent sur elles-mêmes sous le soleil. - Les feuilles résistantes ont leur épiderme foliaire supérieur recouvert d'une cuticule imperméable (houx). - Les stomates où se fait l'évaporation de l'eau sont regroupés essentiellement (voire uniquement) dans l'épiderme inférieur, absents au niveau de l'épiderme supérieur, et l'ouverture de l'ostiole varie le jour avec les températures, ils se referment aux heures les plus chaudes (houx). |
amplifier l'apport d'eau par un réseau racinaire très développé (importante surface d'absorption) : l'oyat.
accumuler des réserves d'eau, stocker l'eau dans les feuilles, les tiges: plantes grasses, cactées, adaptées à l'ensoleillement, la chaleur et la sécheresse et réduire ses feuilles à ses épines.
3B- Avoir une vie fixée et se défendre face aux prédateurs: brouteurs, herbivores, phytophages, consommateurs de végétaux présents dans les milieux de vie de la plante fixée
Des défenses physiques : les épines, dagues (effet “barbelés”): acacia, houx, chardons, ronces.
Des défenses chimiques : grande variété de molécules chimiques dans les feuilles, tiges, fruits.
molécules :
donnant de mauvaises odeurs (cadavres, pourriture)
répulsives, urticantes: orties au goût désagréable
astringentes: les tanins, amères, qui rendant la plante indigeste (perte de l'appétit, troubles digestifs, vomissements)
toxiques : alcaloïdes des opiacées (morphine, dérivé de l'opium extrait du pavot); troubles neurologiques, neuromusculaires: curare de la liane d'Amazonie.
Communiquer sur la survenue du risque (l'animal) par des gaz entre arbres de la même espèce : l'acacia brouté par des gazelles émet de l'éthylène, libéré par les feuilles, qui informe les autres acacias.
Se défendre par coopérations, symbioses avec animaux: les arbres à fourmis (acacia et fourmi; bois canon de Guyanne et fourmis guyannaises (plantes myrmécophiles).
3C- Avoir une vie fixée et se reproduire: la pollinisation et la dispersion des graines
• La reproduction sexuée des plantes à fleurs nécessite la pollinisation
Organes mâles: étamines et organe femelle: pistil (stigmate, style, ovaire avec ovules) peuvent être présents sur la même plante: hermaphrodite, fleur bisexuée.
Problème: les étamines sont en dessous du pistil ou la maturité des organes sexuels se passe à des moments différents: souvent les étamines sont matures avant le pistil. L'autofécondation est possible mais rare, d'où le besoin de transporteurs du pollen qui contient les gamètes mâles ( le pistil n'est pas transportable). La pollinisation est le transport des grains de pollen sur un stigmate du pistil. Ce transport peut se faire de différentes façons :
Transport du pollen par le vent: arbres tels que noisetier, chêne, bouleau.
Transport du pollen par les animaux: insectes tels que abeilles, bourdons, papillons et oiseaux (colibri)
Adaptations fonctionnelles des fleurs pour attirer les animaux pollinisateurs :
les couleurs des pétales des fleurs (blancs, jaunes, bleus)
les odeurs émises par les fleurs
les glandes à nectar: en profondeur à la base des pétales: liquides sucrés
le mimétisme morphologique et/ou chimique: orchidées produisant les phéromones de l'insecte femelle.
La co-évolution d'une plante à fleur et de son pollinisateur
Evolution conjointe des deux êtres vivants au cours du temps (millions d'années) par l'influence de l'un sur l'autre: ex: baobab et chauve-Souris, figuier et et agaonide, orchidée de Madagascar et papillon-sphinx.
Des adaptations fonctionnelles pour la dispersion des graines et des fruits
Dispersion des graines par le vent: pissenlit ou clématite (effet parachute ou plume); graines ailées du tilleul, de l'érable, orme, charme (effets delta-plane ou hélicoptère).
Dispersion par sa masse et la gravité: pommier, noyer, marronnier.
Dispersion par l'eau, le courant: noix de coco qui flotte.
Dispersion par les animaux consommateurs: oiseaux qui prélèvent et consomment des fruits charnus, succulents (attirés par les pales couleurs et/ou les odeurs). Ex: cerise rouge et geai, étourneau, corbeau.
Dispersion par accrochage des graines aux mammifères ou plumes aux oiseaux.
4.1- Processus qui consomment du CO2 atmosphérique.
L'altération continentale des silicates calciques et magnésiens
CaAl2Si2O8 +3 H2O + 2 CO2 --> 2 HCO3- + Ca2+ + Al2Si2O5(OH)4
MgAl2Si2O8 +3 H2O + 2 CO2 --> 2 HCO3- + Mg2+ + Al2Si2O5(OH)4
Plus un continent est étendu et plus la quantité de roche soumise à l'érosion est importante et donc plus il y a consommation de CO2.
La dissolution des carbonates
CaCO3 + CO2 + H2O --> Ca2+ + 2 HCO3-
Le piégeage de la matière organique dans les roches
Lors de la fossilisation, le CO2 contenu dans la matière organique ne peut plus être libéré.
4.2- Processus qui libèrent du CO2 atmosphérique.
La précipitation des carbonates
Ca2+ + 2 HCO3- --> CaCO3 + CO2 + H2O
Le volcanisme aérien (bref et intense)
1. Libération d'aérosols --> diminution de l'insolation --> diminution des T° (courte durée)
2. Libération importante de CO2 --> augmentation des T° (durée moyenne)
3. Altérations continentale des silicates calciques des laves --> diminution du CO2 --> baisse des T° (longue durée)
CaAl2Si2O8 +3 H2O + 2 CO2 --> 2 HCO3- + Ca2+ + Al2Si2O5(OH)4
Le volcanisme sous marin
Forte libération de CO2 puis altération hydrothermale des silicates par l'eau de mer.
CaSiO3 + Mg2+ + 2 HCO3- --> MgSiO3 + CaCO3 + H2O + CO2
5- Les différences entre un organisme autotrophe et un organisme hétérotrophe.
Un organisme autotrophe se caractérise par sa capacité à synthétiser sa propre matière organique à partir de matière minérale (CO2) et d'énergie.
Un organisme hétérotrophe ne peut élaborer sa propre matière organique qu'à partir de matière organique préexistante.