5) récepteurs non classés

Il existe aussi des récepteurs qui échappent à cette classification dont l'intérêt n'est que didactique. Par exemple ; le récepteur du monoxyde d'azote, responsable de la relaxation des muscles lisses vasculaires, et également les récepteurs cytoplasmiques des hormones stéroïdes, les récepteurs des acides gras (PPARs), les récepteurs des rétinoïdes (RXR, RAR) et les récepteurs des deux hormones thyroïdiennes.

Mentionnons encore ici les récepteurs de la famille Notch. Il s'agit d'un type particulier de récepteurs qui agissent dans un mode uniquement juxtacrine car leurs ligands, tels que « jagged » et « delta », sont des protéines liées à la membrane. De plus, ils sont à la fois récepteur et facteur de transcription. Lorsque le ligand se lie à Notch, une série de clivages protéolytiques s'ensuit, si bien que le domaine cytoplasmique est détaché et transporté directement dans le noyau ; il s'y lie à l'ADN pour modifier l'expression de gènes. Ces récepteurs jouent un rôle crucial dans les processus de destination cellulaire au cours du développement. Ils fonctionnent également dans l'entretien des compartiments de cellules souches dans les tissus adultes.

Enfin, on y trouve également les molécules d'adhérence de type sélectines, cadhérines et occludines. Plusieurs exemples de cette classe hétérogène sont présentés dans la figure 33.

Figure 33. Exemple de divers récepteurs