10.2 Mécanismes de l'ancrage à la membrane (coté cytoplasmique)

Certaines protéines synthétisées sur les ribosomes libres sont destinées à être ancrées dans la membrane (face interne) par l'intermédiaire d'un lipide. Deux possibilités existent :

  1. ancrage par des acides gras saturés tels que le myristate (long de 14 carbones) qui est ajouté sur la glycine en position amino-terminale, ou le palmitate (long de 16 carbones) qui est lié à la cystéine en position carboxy-terminale (protéines–G hétérotrimériques ou monomériques telles que Ras),

  2. ancrage par des isoprénoïdes tels que le farnésyl (long de 15 carbones) ou le géranylgéranyl (long de 20 carbones) qui sont liés aux résidus cystéines localisés dans la région carboxy-terminale ou dans des motifs structuraux spécifiques (protéines– hétérotrimériques, ou monomériques telles que Ras). (voir figure 2).

Figure 2. Myristylation et isoprénylation Informations[1]

pour plus de détail sur la séquence de K-Ras et le site de fixation d'un groupement farnésyl ».