A. De la volonté au mouvement
Grâce à l'imagerie cérébrale (scanner, IRM...), l'exploration du cortex cérébral permet de visualiser à la fois des images anatomiques et des variations d'activité lorsque l'individu effectue une tâche.
L'exécution d'un mouvement volontaire est toujours associée à des zones du cortex cérébral (= partie superficielle du cerveau formée par la substance grise) ; ces territoires sont les aires motrices primaires.
Dans chaque hémisphère cérébral, les aires motrices primaires commandent directement les mouvements. Chaque partie du corps humain est reliée à une zone définie du cortex cérébral qui assure sa commande motrice. Il est à noter que les parties du corps douées d'une grande capacité de mouvements (mains, bouche) occupent une surface importante de l'aire motrice. Il est possible ainsi d'établir une carte motrice qui permet de visualiser certaines parties du corps occupant plus de place que d'autres en relation la finesse dans le mouvement.
Les messages nerveux élaborés au niveau de l'aire motrice primaire cheminent par des faisceaux de neurones qui descendent dans la moelle épinière jusqu'aux neurones moteurs responsables de la contraction des fibres musculaires.
Ces voies motrices sont croisées : l'aire motrice de l'hémisphère gauche commande les mouvements volontaires de la partie droite du corps et inversement.
Certaines lésions affectant les différents niveaux du système nerveux intervenant dans la commande volontaire se traduisent par des dysfonctionnements musculaires et des paralysies.
Un accident vasculaire cérébral (AVC) peut entrainer une hémiplégie (= paralysie d'une partie du corps)
Des lésions de la moelle épinière (accidents...) peuvent entrainer des paraplégies (paralysie des membres inférieurs et de la partie basse du tronc)